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Tintin et Ti-tine en Amérique latine

Comptes rendus et réflexions sur nos voyages.

Par où commencer?

Franchement, on n’a pas été très bon pour tenir notre blog à jour. Cela vient du fait qu’en Colombie, on a passé 3 semaines en voiture, et comme la voiture coûte cher, ben on a roulé dans l’tapis ! Que d’aventures on aurait à raconter ! Puis là, on a du temps, on est à Quito depuis 1 semaine, mais la motivation n’y est pas trop. 

 

Je vais commencer avec la Colombie. Ça s’est passé un peu comme je m’y attendais. On y retrouve peu de touristes étrangers, alors pour la découverte et l’accueil chaleureux, c’est ti-guidou-laï-lou ! Les Colombiens sont particulièrement aimables, ça paraît que ça fait un bout qu’y’ont pas eu de visite !  Quelle surprise de les voir se casser en quatre pour nous parler anglais, mais mieux encore, en français ! Oui, oui ! EN FRANÇAIS s’il-vous-plait, comme le dit si bien un de nos humoristes chéri ! 

 

Tout au long de notre séjour, j’ai beaucoup pensé à mon collègue économiste. Daniel, tu nous as accompagné tout au long de notre périple en Colombie. À chaque lieu que tu nous as recommandé de visiter, c’était à toi qu’on pensait. Un gros merci pour l’amour de ton pays natal que tu m’as si bien transmis. Et je souhaite vraiment que tu puisses faire le voyage dont tu m’as parlé avec ton fils, ce sera toute une expérience pour lui, à la différence que lui, il parlera pas mal mieux l’espagnole que nous et les échanges seront plus faciles. 

 

Bon… Bogota… Je l’ai baptisée « Bogota-la-glaciale »… Pour le québécois moyen, aller se faire geler les foufounes à Bogota, ce n’est pas l’idée géniale du siècle. Comme c’était notre point de chute (vol Mexico-Bogota, et location d’une voiture), on y a passé plusieurs jours, mais un de plus aurait été de trop… Fa frette en ti-père, pis y’ont pas de chauffage. J’ai dû m’acheter des « culottes-à-grand’manches » tellement on gelait. Mais quand même, c’est la ville culturelle, un incontournable. On a fait le tour de la ville-centre en bissik-à-pédales (c’est là qu’on a découvert - oh ! entrave à notre prescription ! Danger ! pour notre pauvre tractus digestif ! - le jus de guanabana, un fruit bénit des Dieux !), on a visité les musées (les plus importants), on a visité un super resto (San-Just, excellente cuisine et BON VIN, enfin !) tenu par un franco-colombien dans la Candelaria (notre lieu de résidence, d’ailleurs), on a monté le Montserrate, non sans quelques essoufflements… (la ville est à 2600m d’altitude, et le Montserrate atteint presque 3000m, une bonne pratique pour ce qui s’en vient…)

Par où commencer?Par où commencer?
Par où commencer?

À Villa de Leyva, on a pris ça relaxe, c’est le lieu chéri des riches « Bogotanos ». Le climat y est plus doux, mais les prix, eux, le sont un peu moins… Encore du bissik-à-pédales à la campagne, magnifique ! Puis, on a découvert un vigneron qui fait du vin local à 30$ la bouteille (le plus cheap), Marquès machin (j’ai oublié le nom exact) – Bel exposé en espagnole, traduit par une touriste colombienne quand on ne comprenait pas (ils sont VRAIMENT gentils, les colombiens). En plus, on a eu un hôtel vraiment superbe, ç’a fait beaucoup de bien après notre épisode de Bogota-la-spartiate !

Par où commencer?

Ensuite, on est allé se perdre au bled colombien. D’abord, on est allé voir le Lago de Tota. Bon… Pour un canadien ou un québécois, pas la peine d’aller virer là-bas pour ça, on a des lacs franchement plus spectaculaires. Ceci étant dit, c’est notre perspective… Ce qui m’a le plus plut, c’est de donner un « pouce » à un gars du bled, un caballero, un vrai ! Belle conversation dans la voiture ! Puis, on s’est rendu jusqu’à Mongui par un chemin pour le moins inapproprié pour notre voiture. On s’en rappellera… Les 3 GPS (Garmin, Waze et Google Map en poche), c’est bien, mais ça ne remplace pas une tête sur une paire d’épaules… La distance était plus courte, vrai, mais c’est une piste pour 4x4. La petite écolière à qui on a demandé notre chemin a dû trouver ça hilarant de voir deux touristes étrangers perdus dans le Paramo !!! À notre arrivée à Mongui, on a fait connaissance avec un vieil indien du coin, Emigdio Soto, qui sera notre guide le lendemain pour faire une randonnée dans le Paramo Oceta. Une très belle expérience et une très belle rencontre avec un gars connaissant, humble et d’une grande sagesse. C’est le genre de rencontre qu’un voyageur n’oublie jamais… Nous avons échangé un peu sur les indiens d’Amérique (mon chum étant un « mélange » comme beaucoup d’entre eux, c’est extrêmement touchant de créer des ponts et de discuter de « l’indianité »). Aussi, la femme du guide (une indienne) nous raconte avoir gagné un prix culinaire pour sa soupe aux patates qu’elle laisse 6 mois dans l’eau de la rivière, et qu’elle fait cuire ensuite dans de l’eau, une recette typique de sa grand-mère dont elle est probablement la seule descendante à avoir hérité de ce savoir-faire… Personnellement, pas sûre de vouloir goûter… Puis avis aux intéressés… Les pauvres touristes à Mongui crèveront de faim ! À peu près aucun resto digne de ce nom ! Et pas de cuisine à l’hôtel ! J’ai quand même pu obtenir… Un verre de vin !!! 

 

Je m’arrête ici, parce que les nécessités obligent… C’est l’heure du souper à Quito ! Mais je vous promets d’autres aventures ! 

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